par Monika Adam-Hiebaum | Oct 7, 2020 | Source et origine
Pour favoriser notre bien-être et notre santé, la sophrologie nous amène à nous occuper de nous-même, de notre corps, émotions et pensées, de notre relation corps-esprit, d’activer le positif et nos propres valeurs.
Nous prenons en compte que nous sommes un tout. La pratique régulière, le rapprochement à notre corps, l’approche bienveillante envers nous-mêmes, et les prises de conscience, nous conduisent aussi à faire attention à notre style de vie, nos habitudes, notre biorythme et sommeil réparateur, notre alimentation, et à faire une activité physique régulière.
En pratiquant, nous allons identifier nos sources de stress, pouvoir mieux les anticiper et les gérer. Sa pratique permet de nous libérer du négatif (tensions physiques et psychiques), activer le positif et les sensations agréables. Nous pouvons récupérer et retrouver notre énergie.
Elle nous aide à retrouver nos propres ressources en nous pour optimiser nos capacités.
Prendre soin de notre relation à nous-mêmes, puis de la relation avec notre entourage, améliorer notre co-existence pour une vie sereine et pleine de sens.
Nous explorons notre propre conscience et développons une meilleure connaissance de nous-mêmes.
par Monika Adam-Hiebaum | Oct 7, 2020 | Source et origine
Le schéma corporel comme réalité vécue: comment nous vivons notre corps dans l’instant présent, le sentiment de notre corps.
Le positif: tout action positive dirigée vers notre corps ou notre mental se répercute sur la totalité de notre être.
La loi de la répétition: c’est la répétition de la vivance qui produit le changement.
L’objectivité du sophrologue lorsqu’il accompagne. Il restera dans son champ de compétences et déléguera au spécialiste si besoin.
– A propos:
La sophrologie n’est pas une simple technique de relaxation, au delà de l’apprentissage de la relaxation dynamique, elle nous apprend la gestion actif du stress, favorise une attitude positive envers soi-même et les autres, et permet de développer les capacités et valeurs de la personne pour une existence sereine.
Contrairement à l’hypnose, la sophrologie est une pratique non inductive. Bien qu’orienté par le sophrologue, le sujet reste actif et pleinement conscient.
A la différence de la psychologie et de la psychanalyse, la sophrologie prend en compte l’individu dans sa globalité (corps-esprit), étudie non l’inconscience, mais la conscience (leurs niveaux, états et modifications), et favorise le positif. C’est un entraînement psycho-physique sur la conscience basé sur les perceptions vécues de notre monde intérieur et du monde extérieur.
Elle peut être utilisée en complément à des thérapies médicales et paramédicales; mais ne les remplace pas.
par Monika Adam-Hiebaum | Oct 7, 2020 | Source et origine
Dans les années 1960, le professeur A. Caycedo (1932-1917), neuropsychiatre insatisfait des pratiques disponibles pour aider ses patients, part à la recherche d’autres moyens thérapeutiques, non agressifs et d’une méthodologie plus humaine qui améliore leur qualité de vie. A 28 ans, en 1960, il crée une nouvelle discipline médicale orientée vers l’étude de la conscience humaine qu’il nomme sophrologie. Il élabore des méthodes pour le développement d’une conscience sereine.
Il part à Genève, où il se forme à la phénoménologie dans la clinique de Binswanger, découvrant l’étude de la conscience pure, qui sera la base de la sophrologie. Ensuite il voyage en Orient, en Inde d’abord, s’intéressant au yoga pour la présence du corps, puis au Tibet s’intéressant au bouddhisme pour la méditation et la contemplation, la découverte de la conscience elle-même, puis enfin au Japon, étudiant le zen, pour l’intégration corps-esprit.
Intégrant toutes ces connaissances, il met en place une méthode qu’il adapte au mode de vie occidental. En 1970, il organise le premier congrès international de la sophrologie. Il développe la relaxation dynamique en 4 degrés jusqu’en 1985. Ensuite, il continue de façon progressive jusqu’au 12ème degré, et ouvre la sophrologie d’abord réservée au domaine médical, au domaine socio-préventif.
Actuellement, dans sa version complète, la méthode A. Caycedo comprend douze degrés, divisés en trois cycles de quatre degrés chacun:
– Le premier cycle appelé cycle fondamental, se réfère à la découverte de la conscience corporelle et à la l’intégration des valeurs fondamentales de l’être.
– Le deuxième cycle, nommé cycle radical, a pour objectif la découverte d’une conscience de soi plus profonde et le renforcement des valeurs radicales de l’être.
– Le troisième cycle, ou cycle existentiel, nous amène vers une conscience d’ouverture à l’universel et vers l’intégration des valeurs existentielles.